Un weblog, un hébergement gratuit et une bonne idée : mettre en ligne des mp3 et en parler avec passion. Le concept à la base des mp3blogs est l’un des plus élémentaires qui soient. Mais ces sites sont plus qu’un phénomène, un bouleversement, le retour de l’amour de la musique. Bien évidemment, ça se passe avec tout ce que les majors haïssent depuis qu’elles ont découvert internet.
A votre gauche, des disques, des tas de disques, une photo prise chez un disquaire qu’on imagine passionné. Un de ces gars qui vous reconnaissait dès votre troisième visite, connaissait vos goûts, vous invitait à la découverte, vous parlait pendant des heures de l’histoire d’un album, vous faisait écouter en morceaux en vous guidant pas à pas. Bref, un mec qui savait faire envie.
De tels disquaires, en France comme ailleurs, il n’y en a plus beaucoup. Pas leur faute : des gens comme ça, il en reste plein. Mais la concentration des majors, l’invasion de la grosse distribution, les radios téléguidées par leur service marketing les ont éteints. De la bonne musique, il y en a encore beaucoup, il y en aura toujours. Mais les moyens de la découvrir sont de plus en plus rares.
Car tout le monde n’a pas sous la main un copain au courant de tout, un ami qui sait raconter des histoires autour d’une chanson, de chez qui vous ressortez la tête pleine de mélodies et une liste de belles choses à écouter en poche. Tout le monde n’a pas non plus les moyens de faire une confiance aveugle à des magazines dont on ne connait pas toujours les motivations, surtout depuis que la Fnac refuse d’échanger un disque qui, décidemment, ne vaut pas ce que vous en attendiez. On a pourtant le droit de se tromper, surtout quand les bornes d’écoute ne laissent que 30 secondes de chaque morceaux et avec un casque qui a souvent bien vécu. Oui, je sais, je suis dans une situation idéale pour un boulimiques de musiques (célibataire, sans enfant, en collocation avec un ancien disquaire et consacrant une grosse partie de mon budget au achat de disques).
De tels disquaires, en France comme ailleurs, il n’y en a plus beaucoup. Pas leur faute : des gens comme ça, il en reste plein. Mais la concentration des majors, l’invasion de la grosse distribution, les radios téléguidées par leur service marketing les ont éteints. De la bonne musique, il y en a encore beaucoup, il y en aura toujours. Mais les moyens de la découvrir sont de plus en plus rares.
Car tout le monde n’a pas sous la main un copain au courant de tout, un ami qui sait raconter des histoires autour d’une chanson, de chez qui vous ressortez la tête pleine de mélodies et une liste de belles choses à écouter en poche. Tout le monde n’a pas non plus les moyens de faire une confiance aveugle à des magazines dont on ne connait pas toujours les motivations, surtout depuis que la Fnac refuse d’échanger un disque qui, décidemment, ne vaut pas ce que vous en attendiez. On a pourtant le droit de se tromper, surtout quand les bornes d’écoute ne laissent que 30 secondes de chaque morceaux et avec un casque qui a souvent bien vécu. Oui, je sais, je suis dans une situation idéale pour un boulimiques de musiques (célibataire, sans enfant, en collocation avec un ancien disquaire et consacrant une grosse partie de mon budget au achat de disques).
Certes, il y a Internet et le peer-to-peer. Mais le peer-to-peer, faut savoir ce qu’on va aller y chercher, ne pas avoir peur de ce sur quoi on va tomber. C’est sympa, mais on ne peut s’empêcher de culpabiliser un brin et puis c’est quand même comme plonger le bras à l’aveugle dans une énorme boite à bulles. Se retrouver dans un vaste entrepôt rempli de piles de disques, sans personne pour nous dire dans quel coin nous aimerons fouiller.
C’est ici qu’interviennent les mp3 blogs. Alors que de tous côtés, on rivalise de plans marketing, de bidouilles de teckos, d’inventions futiles et de faramineuses promesses, ces sites là ont fait leur petite révolution, par le bas, avec des outils simples. Parce qu’ils répondaient à un besoin.
Le mp3 blog, c’est d’abord une idée toute bête. Il existe une poignée de sites vous proposant de fabriquer un weblog facilement et gratuitement, qui vous offrent en plus un petit peu d’hébergement sur le web. Certains petits futés ont donc pensé : "pourquoi ne pas héberger des mp3 sur cet espace offert et en parler sur le weblog qui va avec ?".
C’est ici qu’interviennent les mp3 blogs. Alors que de tous côtés, on rivalise de plans marketing, de bidouilles de teckos, d’inventions futiles et de faramineuses promesses, ces sites là ont fait leur petite révolution, par le bas, avec des outils simples. Parce qu’ils répondaient à un besoin.
Le mp3 blog, c’est d’abord une idée toute bête. Il existe une poignée de sites vous proposant de fabriquer un weblog facilement et gratuitement, qui vous offrent en plus un petit peu d’hébergement sur le web. Certains petits futés ont donc pensé : "pourquoi ne pas héberger des mp3 sur cet espace offert et en parler sur le weblog qui va avec ?".
Des centaines de mp3 blogs, ce sont des centaines d’amis comme ceux décrits plus haut. Des spécialistes d’un genre oublié, des fous furieux qui ont tapissés leurs murs de vinyles, des fouineurs au courant de la moindre nouveauté... qui chaque jour vous font écouter un morceau, et vous en parlent avec érudition, passion, envie de partager. Nous avons dressé une liste de nos favoris dans notre page liens, vous y trouverez sûrement votre compte.
Certes, poster un mp3, comme ça, sur le web, est encore moyennement légal. Mais tous les mp3blogs, à défaut d’être dans leur bon droit, tiennent à rester respectueux. Ils encouragent l’achat, ne laissent pas les morceaux en ligne trop longtemps, enlèvent un titre si on leur demande... Et jusqu’ici, les maisons de disques les ont laissé faire, les ont parfois courtisés (voir mon article sur le sujet posté sur Heures Creuses). Difficile de taper sur un passionné. Si bien qu’aujourd’hui, l’inverse se passe : certains commencent à vivre de leur site, travaillent avec des labels indépendants, se font connaître d’un milieu qu’ils aiment avant tout.
Maintenant, la France
Bizarrement, alors que le phénomène est aujourd’hui arrivé à maturité dans les pays anglo-saxons, on en recense peu en France.
Bizarrement, alors que le phénomène est aujourd’hui arrivé à maturité dans les pays anglo-saxons, on en recense peu en France.
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