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Nada Surf - I Like What You Say
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Always Love
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Le Myspace avec l’album en libre écoute en entier
Dès les premières notes, le son n'a pas vraiment changé, il est toujours optimiste, délicat, simple. 3 écoutes de See These Bones et on la connaît par coeur, immédiate, entre Calc et Girls in Hawaï. Arrive Whose authority, le premier morceau singueulisable au classique refrain en ohohoho. Personne ne marrie mieux mélancolie et énergie que ces trois là. Matthew Caws est un frère, quelqu'un dont on connaît la voix, douce et soyeuse, pleine d'entrain. On continue avec Here goes something, gentille ballade folk et Ice on the wing dont le final en trompette fait sacrément plaisir. Mais attention à ne pas oublier The Fox, morceau le plus intéressant du disque parce que torturé, presque sombre, davantage post rock que pop. La galette se termine sur une magnifique berceuse folk avec accord très nada surfeur.
Un retour en beauté? Oui et non. Parce qu'il faut bien l'avouer, une curieuse impression de déjà vu (en français dans le texte) plane sur les dernières productions du trio. Nada Surf m'a peu fait vibrer depuis The proximity effect en 1998. S'ils se contentent par moment de répéter un refrain, ils risquent le répétitif voire par moment le sado masochisme façon James Blunt, piano en tête de gondole. Un peu trop gentil, un peu trop calme. M'enfin, ne boudons pas notre plaisir de retrouver plus de 15 ans après l'un des tous meilleurs groupes de power pop alternative des années 90. Et puis ils le disent eux-mêmes, "Only make you happy"(I like what you say).
En bref : Nada Surf réussit aux trois quart son retour sur la scène rock pop sucrée. Davantage de prise de risque et moins de refrains auraient été bien vus. Sympathique quand même.
Signé: http://www.desoreillesdansbabylone.com/2008/02/nada-surf-lucky-2008.html
Ce qui est à priori pratique avec Nada Surf, c'est que les présentations ne sont plus à faire. A peu près chaque personne sur la planète a été Popularisée en 96 et chaque adolescent ayant grandi dans les années 90 connaît la tranquille destinée du plus français des trios new-yorkais. Pourtant, 15 jours après sa sortie, aucune chronique sur la toile, pas même une veste. C'est vrai que 2 ans après le décevant The Weight is a gift, il y a de quoi se méfier. Pourtant, et afin de mettre toutes les chances de leur côté, les trois gars décident de confier la production à John Goodmanson (Blonde Redhead) et d'inviter quelques amis pour un goûter musical dominical. Ben Gibbard (Death Cab For Cutie) et Ed Harcourt sont entre autres de la partie. Il suffit d'enregistrer ça aux studios Robert Lang (Nirvana) et le tour est joué, Lucky est né.
Dès les premières notes, le son n'a pas vraiment changé, il est toujours optimiste, délicat, simple. 3 écoutes de See These Bones et on la connaît par coeur, immédiate, entre Calc et Girls in Hawaï. Arrive Whose authority, le premier morceau singueulisable au classique refrain en ohohoho. Personne ne marrie mieux mélancolie et énergie que ces trois là. Matthew Caws est un frère, quelqu'un dont on connaît la voix, douce et soyeuse, pleine d'entrain. On continue avec Here goes something, gentille ballade folk et Ice on the wing dont le final en trompette fait sacrément plaisir. Mais attention à ne pas oublier The Fox, morceau le plus intéressant du disque parce que torturé, presque sombre, davantage post rock que pop. La galette se termine sur une magnifique berceuse folk avec accord très nada surfeur.
Un retour en beauté? Oui et non. Parce qu'il faut bien l'avouer, une curieuse impression de déjà vu (en français dans le texte) plane sur les dernières productions du trio. Nada Surf m'a peu fait vibrer depuis The proximity effect en 1998. S'ils se contentent par moment de répéter un refrain, ils risquent le répétitif voire par moment le sado masochisme façon James Blunt, piano en tête de gondole. Un peu trop gentil, un peu trop calme. M'enfin, ne boudons pas notre plaisir de retrouver plus de 15 ans après l'un des tous meilleurs groupes de power pop alternative des années 90. Et puis ils le disent eux-mêmes, "Only make you happy"(I like what you say).
En bref : Nada Surf réussit aux trois quart son retour sur la scène rock pop sucrée. Davantage de prise de risque et moins de refrains auraient été bien vus. Sympathique quand même.
Signé: http://www.desoreillesdansbabylone.com/2008/02/nada-surf-lucky-2008.html
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