08/04/2008

The Velvet Underground un live inédit

The Velvet Underground est un groupe américain de rock de la fin des années 1960, lié à l'aventure de la Factory d'Andy Warhol qui les produit. D'abord connu des seuls milieux « underground » new-yorkais, il est l'archétype du groupe dont l'influence n'a cessé de croître après sa séparation, comme Joy Division, ou les Français Taxi Girl et Métal Urbain. Ils sont également une des principales premières influences de David Bowie (avec Bob Dylan entre autres), qui, à ses débuts, chantera des reprises du Velvet dans des clubs.

MP3:
the velvet underground - who loves the sun.mp3
the velvet underground - ride into the sun.mp3
the velvet underground - run run run.mp3
the velvet underground - coney island steeplechase.mp3
the velvet underground - heroin.mp3
the velvet underground - i can't stand it.mp3
the velvet underground - ocean.mp3
the velvet underground - rock and roll.mp3
the velvet underground - sunday morning.mp3
the velvet underground - ride into the sun.mp3 (bonus)

C'est le blog WebWeaver's qui a déterré la chose... Un Live inédit du Velvet Underground. Au son plus que correct pour l'époque. On y entend Sister Ray pour l'une des premières fois et on sent le tournis qu'a du leur provoquer leur propre musique, cette sensation d'écouter un groupe découvrir en direct sa propre puissance. L'intégralité est disponible ici. En apéritif l'ouverture avec un titre inédit, où Lou Reed répète en boucle à qui veut l'entendre qu'il n'est plus un jeune homme.

Le blog Dead Flowers vient certainement de faire exploser son compteur de visiteurs uniques en postant un bootleg inédit tout récemment du Velvet Underground en 1967, dans lequel le groupe jouait peut-être bien pour la toute première fois "Sister Ray" à un public qui ne savait pas ce qu'il attendait (le reste du concert n'était pas tellement plus long que les dix neufs minutes de cette version). Peut-être mieux encore, le set s'ouvre sur "Im not a young man anymore", une légendaire chanson jamais réentendue depuis quarante ans. Elle est loin d'être géniale : ce n'est qu'un simple riff sur lequel Lou Reed bêle le titre de la chanson pendant sept minutes, mais le niveau bruit produit est bien conforme à nos attentes.

Pour un bootleg perdu pendant quarante ans, la qualité sonore est correcte, ce qui veut dire qu'elle est tout à fait médiocre : on n'entend que la guitare et la voix, mais au moins on les entend, c'est déjà ça. Peu importe, il y a fort à parier que beaucoup de monde va écouter cet enregistrement mais qu'aucun ne formera un groupe (en tout cas pas à cause de lui).

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